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Habiter l'inhabitable/Das Unbewohnbare bewohnen

Beginning
31.03.2023
End
01.04.2023
Abstract submission deadline
13.10.2022

Colloque junior franco-allemand : « Habiter l'inhabitable », les 31 mars et 1er avril 2022,  à l'Université Goethe de Francfort-sur-le-Main

            Dans les dernières pages d’Espèces d’espaces (1974), Georges Perec décrit « l’inhabitable » entre autres comme : « l’hostile, le gris, l’anonyme, le laid, les couloirs du métro, les bains-douches, les hangars, les parkings, les centres de tri, les guichets, les chambres d’hôtel ». Sous la forme d’une liste implacable, Perec dresse un inventaire de lieux marqués par l’activité humaine, qui sont autant de lieux parfois synonymes de routine, tantôt agaçants, tantôt révoltants.

            Dans le cadre de notre laboratoire junior « Raconter l’habiter/Wohnen erzählen », nous avons organisé plusieurs manifestations autour de la notion de « l’habiter ». En novembre 2021, Mathis Stock présentait une conférence sur une approche critique de cette notion, en nous apportant son expertise de géographe. En avril 2022, nous organisions un colloque intitulé « Faire face aux crises de l’habitat en France et en Allemagne de la fin du XIXe siècle à nos jours ». Lors de ce colloque, nous avons nourri une réflexion sur les crises de l’habitat dans une démarche interdisciplinaire, diachronique et franco-allemande. avec pour objectif de  penser les réponses à ces crises.

            Pour ce colloque prévu en avril 2023 à Francfort-sur-le-Main, nous voulons placer «l’inhabitable » depuis la fin du XIXe siècle en France et en Allemagne au cœur de notre réflexion. Une fois de plus, nous souhaitons encourager l’échange franco-allemand et interdisciplinaire. Des contributions venant des études littéraires nous seraient fort utiles, tout comme des apports venant de l’histoire, de la sociologie, de la philosophie, de la géographie, ou encore de l’architecture et du cinéma. 

            L’objectif de ce colloque sera de chercher à définir « l’inhabitable », une notion contradictoire en ceci qu’elle  désigne des lieux inhospitaliers, associés aux privations, à l’insalubrité, à la violence, des lieux que l’on peine à constituer en « chez-soi », des lieux remplissant avant tout des critères de fonctionnalité sans prendre en compte la chaleur du logis - Henri Lefebvre n’écrivait-il pas en 1968 dans Le droit à la ville que « le grand ensemble réalise le concept de l’habitat [...] en excluant l’habiter » ? -  mais qui sont tout de même « habités ».

            C'est en effet sur des lieux habités que nous souhaitons nous concentrer - et non sur des lieux inhabitables car invivables pour l’homme comme le pôle Nord - mais des lieux jugés, désignés comme inhabitables par différents acteurs, que ce soit les habitants eux-mêmes, les pouvoirs publics, les chercheurs, les médias, les groupes politiques. Le caractère d inhabitabilité des lieux repose toujours sur un jugement ou une perception.

            À partir de là, quelles sont les limites de « l’habitable » et comment habiter, représenter et faire le récit de « l’inhabitable » ? Au-delà de ces quelques pistes de compréhension, nous avons pensé à plusieurs catégories de lieux pouvant faire l'objet d'analyses détaillées, qui nous permettront de réaliser une cartographie des lieux habités « inhabitables » en France et en Allemagne.

   

            Tout d'abord, les lieux liés à l'enfermement peuvent être associés à des lieux inhabitables.

-       d'une part, on pense aux lieux cités par Michel Foucault dans Surveiller et punir. Naissance de la prison (1975), comme la caserne, l'hôpital, l'asile, l'usine ou encore la prison. On pourrait ajouter à cette liste l'Ehpad dont les dysfonctionnements ont été fortement soulignés par la crise du COVID, ou encore la banlieue des grands ensembles et des pavillons critiquée en ceci qu'elle enferme dans la monotonie et l'uniformité d'un quotidien routinier. 

-       on pense d'autre part aux camps, de différentes natures : les camps de concentration ou de travail en Allemagne et en France pendant la Seconde Guerre mondiale : le géographe André-Frédéric Hoyaux dans ses recherches s'est demandé comment on pouvait habiter un camp de concentration (2003) ; les bidonvilles et les camps de migrants en France dans les années 60, mis en place pour accueillir les immigrés issus des indépendances en Afrique représentés récemment dans le livre d’Alice Zeniter L’Art de perdre (2017) ; les camps de migrants plus récents, que le géographe Michel Agier appelle des « hors-lieux [...] des niches cachées à l’intérieur des espaces nationaux. Si les réfugiés sont, selon l’expression qu’usa Michel Foucault au début des années 1980, les premiers êtres "enfermés dehors", ils sont aussi, pour chaque État qui représente le dehors de celui qui exclut, des êtres "mis à l’écart dedans" »  (Habiter, le propre de l'humain). Ces lieux liés à l'enfermement sont souvent aussi des lieux de violence.

            Ensuite, les lieux de précarité peuvent être considérés comme des lieux inhabitables, qu'il s'agisse d'habiter la rue, la route après un exil, sa voiture, des taudis ou des bidonvilles. La précarité liée à l'habitat peut aussi être causée par la gentrification et par la hausse des loyers qu'elle entraîne. On l' observe actuellement dans un grand nombre de villes françaises et allemandes : cette précarité chasse les plus démunis des centres-villes.

            Les lieux insalubres peuvent également relever de l'« inhabitable », comme le vieux Paris ou la banlieue parisienne pavillonnaire autour de Paris après la Seconde Guerre mondiale, ou encore les villes allemandes détruites après 1945, que beaucoup d’habitants continuent d'habiter, faute de logements disponibles. Ils logent dans des Mietskasernen (les casernes à loyer, l'habitat ouvrier issu de la fin du XIXe siècle) à moitié détruites, comme le montrent certains films tournés dans les ruines de Berlin après la guerre - Les assassins sont parmi nous (1946) de Wolfgang Staudte ; Allemagne année zéro (1948) de Roberto Rossellini ; ou encore le texte Automne allemand (1946) de Stig Dagerman, journaliste et écrivain suédois qui observe, questionne et décrit les Berlinois habitant les ruines.

            Enfin, on peut envisager les lieux touchés par la crise climatique, plus récemment. Le géographe Thierry Paquot met en garde dans plusieurs articles contre l'inaction écologique et la nécessité de la préoccupation sanitaire, notamment en ce qui concerne les projets urbains.

   

            Le colloque se tiendra les  31 mars et 1er avril 2023 à l’Université Goethe de Francfort-sur-le-Main. Les communications se feront en français ou en allemand.

            Les propositions de communication de 300 mots maximum, accompagnées d’une courte biographie de 100 mots maximum sont à envoyer avant le 13 octobre 2022 à Peirou Chu (peirou.chu[@]ens-lyon.fr), Haris Mrkaljevic (haris.mrkaljevic[@]ens-lyon.fr), Jeanne Yapaudjian (jeanne.yapaudjian[@]ens-lyon.fr) et Melanie Schneider (melanieschneider67[@]gmail.com). Chaque présentation est censée durer 20 minutes et sera suivie d’une discussion de 10 minutes. Les réponses seront communiquées fin octobre.

            Une publication des actes du colloque (en français et en allemand) est prévue.

     

Bibliographie indicative :

 

Michel Agier, « Les camps aujourd'hui, un présent qui n'en finit pas », in Thierry Paquot, Michel Lussault, Chris Younès, Habiter, le propre de l'humain, Paris, La Découverte, 2007, p. 89-101. 

Marc Augé, Non-Lieux, Introduction à une anthropologie de la surmodernité, Paris, Seuil, 1992.

Michel Foucault, Surveiller et punir. Naissance de la prison, Paris, Gallimard, 1975.

Hans Liebmann, Ein Planet wird unbewohnbar: Ein Sündenregister der Menschheit von der Antike bis zur Gegenwart, Piper, 1973. 

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Henri Lefebvre, Critique de la vie quotidienne I, Introduction, Paris, L'Arche, 1958.

Henri Lefebvre, Le droit à la ville suivi de Espace et politique, Paris, Anthropos, 1968.

Elissa Mailänder, Amour, mariage, sexualité. Une histoire intime du nazisme, (1930-1950), Paris L'Univers historique, Seuil, 2021.

Alexander Mitscherlich, Psychanalyse et urbanisme. Réponse aux planificateurs, Paris, Gallimard-NRF, 1970 [Die Unwirtlichkeit unserer Städte. Anstiftung zum Unfrieden. Frankfurt, 1965]

Thierry Paquot, « Le "grand ensemble", ou l'ensemble sans ensemble », in Désastres urbains, les villes meurent aussi, Paris, La Découverte, 2019.

Thierry Paquot, Demeure terrestre. Enquête vagabonde sur l’habiter, Paris, éditions Terres Urbaines, 2005.

Thierry Paquot, Terre urbaine : Cinq défis pour le devenir urbain de la planète, Paris, La Découverte, 2006.

Georges Perec, Espèces d'espaces, Paris, Seuil, 1974.

Norbert Wichard, Erzähltes Wohnen. Literarische Fortschreibungen eines Diskurskomplexes im bürgerlichen Zeitalter, Bielefeld, 2012. 

Sabine Wilke, „Auf dem Mond, weil er so unbewohnbar ist wie die Erde, speziell die Städte". Inszenierungen von Müllpraktiken als poetische Prinzipien der Entsorgung in Rainer Werner Fassbinders „Der Müll, die Stadt und der Tod". In: Entsorgungsprobleme: Müll in der Literatur, hrsg. von David-Christopher Assmann, Berlin, 2014, p. 117-134.

Alice Zeniter, L’Art de perdre, Flammarion, 2017.

Gerhard Zwerenz, Die Erde ist unbewohnbar wie der Mond, Frankfurt, 1973.

 

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Deutsch-französische Tagung:  « Das Unbewohnbare bewohnen », 31. März - 1. April 2023, Goethe-Universität Frankfurt

 

         Auf den letzten Seiten von Espèces d'espaces (1974) beschreibt Georges Perec das "Unbewohnbare" unter anderem als: "das Feindliche, das Graue, das Anonyme, das Hässliche, die Korridore der Metro, die Duschbäder, die Hangars, die Parkplätze, die Sortierzentren, die Schalter, die Hotelzimmer". In Form einer unerbittlichen Liste erstellt Perec ein Inventar von Orten zusammen, die von menschlicher Aktivität geprägt sind, aber auch Orte der Routine sind, nervenaufreibend und empörend.

 

         Im Rahmen unserer Veranstaltungsreihe "Raconter l'habiter/Wohnen erzählen" haben wir mehrere Veranstaltungen rund um den Begriff des "Wohnens" organisiert. Im November 2021 setzten wir uns im Rahmen eines Vortrags des Geographen Mathis Stock kritisch mit dem Begriff des Wohnens auseinander und im April 2022 organisierten wir eine Tagung mit dem Titel "Faire face aux crises de l'habitat en France et en Allemagne de la fin du XIXe siècle à nos jours". Im Rahmen letzterer haben wir mithilfe eines interdisziplinären, diachronen und deutsch-französischen Ansatzes Überlegungen zu den Krisen und Lösungen rund um das Wohnen angestellt. 

         Für die im April 2023 in Frankfurt am Main geplante Tagung steht das "Unbewohnbare" in Frankreich und Deutschland seit Ende des 19. Jahrhunderts im Mittelpunkt unserer Überlegungen. Erneut möchten wir den deutsch-französischen und interdisziplinären Austausch fördern. Beiträge aus der Literatur-, Film- und Geschichtswissenschaft sind ebenso willkommen wie Beiträge aus der Soziologie, Architektur, Philosophie und Geographie. 

         Ziel der Tagung ist es, das "Unbewohnbare" zu definieren. Es handelt sich hierbei um einen widersprüchlichen Begriff, der unwirtliche Orte bezeichnet, die mit Entbehrungen, Ungesundheit und Gewalt verbunden sind, Orte, die man nur schwer als "Zuhause" bezeichnen kann, Orte, die vor allem Kriterien der Funktionalität erfüllen, ohne die Wärme des Wohnraums zu berücksichtigen - schrieb Henri Lefebvre nicht 1968 in Le droit à la ville, dass "die große Siedlung das Konzept des Habitats verwirklicht [...]. ...] das Wohnen aber ausschließt"? - die aber dennoch "bewohnt" sind. 

         Wir möchten uns auf bewohnte Orte konzentrieren - nicht auf unbewohnbare Orte wie den Nordpol , sondern auf Orte, die von verschiedenen Akteuren (Bewohner, Behörden, Forscher*innen, Medien, politischen Gruppierungen) als unbewohnbar klassifiziert werden - die Unbewohnbarkeit von Orten beruht letztlich immer auf einem Urteil oder einer Wahrnehmung.

         Die Tagung widmet sich der Frage, wie sich das „Unbewohnbare“ bewohnen, darstellen und erzählen lässt. Zu diesem Zweck bitten wir um Vorschläge, die sich u.a. den folgenden Themen und Ansätzen widmen: 

         Zunächst einmal können Orte, die mit demEinsperren in Verbindung stehen, mit unbewohnbaren Orten in Verbindung gebracht werden.

Einerseits denkt man an die Orte, die Michel Foucault in Surveiller et punir. Naissance de la prison (1975) aufzählt, wie die Kaserne, das Krankenhaus, das Asyl, die Fabrik oder auch das Gefängnis. Dieser Aufzählung lässt sich das Pflegeheim hinzufügen, dessen Missstände im Zuge der COVID-Krise hervorgetreten sind, aber auch die Vorstädte mit ihren großen Wohnsiedlungen und Pavillons. 

Andererseits denkt man an Lager unterschiedlichster Art: Konzentrationslager oder Arbeitslager in Deutschland und Frankreich während des Zweiten Weltkriegs: der Geograf André-Frédéric Hoyaux hat sich in seinen Forschungen gefragt, wie man ein Konzentrationslager bewohnen kann (2003); die Bidonvilles und Migrantenlager in Frankreich in den 1960er Jahren, die eingerichtet wurden, um die Einwanderer aus den Unabhängigkeitsbewegungen in Afrika aufzunehmen, und die kürzlich von Alice Zeniters in ihrem Roman L'Art de perdre (2017) dargestellt wurden; und die neueren Migrantenlager, die der Geograf Michel Agier als "hors-lieux [...] versteckte Nischen im Inneren der nationalen Räume. Wenn die Flüchtlinge, wie Michel Foucault es in den frühen 1980er Jahren ausdrückte, die ersten "ausgesperrten" Wesen sind, dann sind sie für jeden Staat, der das Außen des Ausgrenzenden repräsentiert, auch "ausgesperrte" Wesen im Inneren"" bezeichnet (Habiter, le propre de l'humain). Nicht selten sind diese Orte auch mit Gewalt verknüpft. 

         Zweitens sei das Wohnen an Orten der Prekarität zu nennen, sei es auf der Straße, im Transit des Exils, im eigenen Auto, in Slums oder Elendsvierteln. Prekäre Wohnverhältnisse können auch durch ansteigende Mieten und eine daraus resultierende Gentrifizierung verursacht werden, die sich derzeit in deutschen und französischen Städten abzeichnet. 

         Unhygienische Orte können auch unter den Begriff "unbewohnbar" fallen, wie das alte Paris oder die Pariser Vorstädte mit Einfamilienhäusern rund um Paris nach dem Zweiten Weltkrieg oder die zerstörten deutschen Städte nach 1945, die von vielen Bewohnern weiterhin bewohnt wurden, weil es keinen verfügbaren Wohnraum gab. Sie wohnten in halb zerstörten Mietskasernen (die aus dem späten 19. Jahrhundert stammende Arbeiterwohnung), wie einige Filme zeigen, die nach dem Krieg in den Ruinen Berlins gedreht wurden - Die Mörder sind unter uns (1946) von Wolfgang Staudte; Deutschland im Jahre Null (1948) von Roberto Rossellini; oder der Text Deutscher Herbst (1946) von Stig Dagerman, einem schwedischen Journalisten und Schriftsteller, der die in den Ruinen lebenden Berliner beschreibt. 

         Schließlich kann man auch Orte in Betracht ziehen, die in jüngerer Zeit stärker von der Klimakrise betroffen sind. Der Geograf Thierry Paquot warnt in mehreren Artikeln vor ökologischer Untätigkeit und der Notwendigkeit zum Umdenken, insbesondere im Hinblick auf städtische Projekte.

         Das Kolloquium findet am 31. März und 1. April 2023 an der Goethe-Universität in Frankfurt-am-Main statt. Die Vorträge werden in deutscher oder französischer Sprache gehalten. 

         Wir bitten um die Einreichung kurzer Abstracts (bis 300 Wörter) und einer kurzen biografischen Notiz bis zum 13. Oktober 2022 an Peirou Chu (peirou. chu[@]ens-lyon.fr), Haris Mrkaljevic (haris.mrkaljevic[@]ens-lyon.fr), Jeanne Yapaudjian (jeanne.yapaudjian[@]ens-lyon.fr) und Melanie Schneider (melanieschneider67[@]gmail.com). Jeder Vortrag soll 20 Minuten dauern und von einer 10-minütigen Diskussion gefolgt werden. 

         Eine Veröffentlichung des Tagungsbandes (auf Deutsch und Französisch) ist geplant.

   

Bibliographie:<o:p></o:p>

Michel Agier, « Les camps aujourd'hui, un présent qui n'en finit pas », in Thierry Paquot, Michel Lussault, Chris Younès, Habiter, le propre de l'humain, Paris, La Découverte, 2007, p. 89-101.  

Marc Augé, Non-Lieux, Introduction à une anthropologie de la surmodernité, Paris, Seuil, 1992.

Michel Foucault, Surveiller et punir. Naissance de la prison, Paris, Gallimard, 1975.

Hans Liebmann, Ein Planet wird unbewohnbar: Ein Sündenregister der Menschheit von der Antike bis zur Gegenwart, Piper, 1973. 

 

Henri Lefebvre, Critique de la vie quotidienne I, Introduction, Paris, L'Arche, 1958.

Henri Lefebvre, Le droit à la ville suivi de Espace et politique, Paris, Anthropos, 1968.

Elissa Mailänder, Amour, mariage, sexualité. Une histoire intime du nazisme, (1930-1950), Paris L'Univers historique, Seuil, 2021.

Alexander Mitscherlich, Psychanalyse et urbanisme. Réponse aux planificateurs, Paris, Gallimard-NRF, 1970 [Die Unwirtlichkeit unserer Städte. Anstiftung zum Unfrieden. Frankfurt, 1965]

Thierry Paquot, « Le "grand ensemble", ou l'ensemble sans ensemble », in Désastres urbains, les villes meurent aussi, Paris, La Découverte, 2019.

Thierry Paquot, Demeure terrestre. Enquête vagabonde sur l’habiter, Paris, éditions Terres Urbaines, 2005.

Thierry Paquot, Terre urbaine : Cinq défis pour le devenir urbain de la planète, Paris, La Découverte, 2006.

Georges Perec, Espèces d'espaces, Paris, Seuil, 1974.

Norbert Wichard, Erzähltes Wohnen. Literarische Fortschreibungen eines Diskurskomplexes im bürgerlichen Zeitalter, Bielefeld, 2012. 

Sabine Wilke, „Auf dem Mond, weil er so unbewohnbar ist wie die Erde, speziell die Städte". Inszenierungen von Müllpraktiken als poetische Prinzipien der Entsorgung in Rainer Werner Fassbinders „Der Müll, die Stadt und der Tod". In: Entsorgungsprobleme: Müll in der Literatur, hrsg. von David-Christopher Assmann, Berlin, 2014, p. 117-134.

Alice Zeniter, L’Art de perdre, Flammarion, 2017.

Gerhard Zwerenz, Die Erde ist unbewohnbar wie der Mond, Frankfurt, 1973. 

 

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Submitted by: Melanie Schneider
Date of publication: 29.08.2022
Last edited: 29.08.2022