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Figurations littéraires et médiatiques de l’Autre (Ouvrage collectif)

Abstract submission deadline
31.07.2020
Paper submission deadline
31.07.2020

Appel à contribution pour un ouvrage collectif :

« Figurations littéraires et médiatiques de l’Autre »

PRÉSENTATION

C’est un truisme de dire que l’être humain est, par essence, un être social et socialisable. Combien de temps peut-il supporter la solitude ? Dans Vendredi ou la vie sauvage (2012, 1971) de Michel Tournier, le personnage de Robinson, en se retrouvant seul sur l’île déserte, est hanté par l’angoisse de dégénérescence humaine et la peur de devenir comme une bête, et le narrateur souligne : « C’est très difficile de rester un homme quand personne n’est là pour vous y aider ! » (p. 40) C’est dire que l’Autre est d’abord notre semblable tout simplement, ou « cette personne, ce toi vis-à-vis de moi » (Jankélévitch : 1986, p. 7). Cependant, l’existence tributaire de la présence d’autrui ne se déroule pas toujours dans l’entente et la cordialité. Ainsi, la différence (réelle ou fantasmée) devient très souvent le principe structurant la dialectique du Soi et de l’Autre à travers les subjectivités qui témoignent de l’extrême complexité des rapports sociaux.

Étant une constante anthropologique, l’Autre semble un sujet inépuisable qu’on peut aborder de plusieurs manières, comme le montrent de nombreux travaux dont ceux de Paul Ricœur (Soi-même comme un autre, 1996), d’Éric Landowski (Présences de l'autre, 1997), de Pierre Ouellet (Le sens de l'autre. Éthique et esthétique, 2003), de Josias Semujanga (Récits fondateurs de la tragédie rwandaise. Discours social, préjugés et stéréotypes, 1998) ou d’Emmanuel Lévinas (Humanisme de l'autre homme, 1972). Tous ces travaux ont, toutes proportions gardées, un point commun : l’Autre, en soi, n’existe pas, puisqu’il est toujours défini en relation avec le même. Cette construction varie au gré des vérités, des subjectivités, des sensibilités, des idéologies, des circonstances historiques. Dans le monde contemporain, en proie à de profondes mutations, il devient plus que jamais nécessaire de repenser, de redéfinir la notion de l’Autre. En dernière analyse, tout est question de perception : « Car c’est notre regard qui enferme souvent les autres dans leurs plus étroites appartenances, et c’est notre regard aussi qui peut les libérer » (Maalouf : 1998, p. 29).

Si cet ouvrage collectif se propose principalement d’analyser les représentations de l’Autre dans les littératures et cinémas québécois et acadiens, il reste ouvert aux autres espaces francophones ainsi qu’aux autres champs artistiques. En partant d’une acception plus large de la notion, les contributions s’attacheront à réfléchir à la problématique des relations humaines, sociales, interculturelles. Ici, l’Autre ne doit pas être seulement appréhendé comme figure indésirable. Il s’agira aussi d’examiner comment écrivains, cinéastes (ou autres artistes) reconstruisent ou redéfinissent l’Autre dans une perspective humaniste.

AXES

À titre indicatif, quelques pistes de réflexion&nbs

  • L’expérience de la différence (aux plans culturel, national, ethnique, religieux, linguistique, sexuel, etc.)
  • Le sujet migrant (adulte, adolescent, enfant)
  • Les rencontres
  • La figure du méchant comme construction
  • Les stéréotypes, les préjugés
  • Les figures de la marge
  • L’humanisme, le sens de l’humanité
  • L’amitié, l’altruisme, la responsabilité pour l’autre
  • Le respect
  • Le vivre-ensemble

PROPOSITIONS

Veuillez nous faire parvenir votre article (maximum 5000 mots) ainsi qu’une courte notice biographique incluant votre nom, votre affiliation, votre adresse courriel et un résumé d’environ 150 mots avant le 31 juillet 2020 aux adresses suivantes : kattikpoe@mun.ca, basabose@mun.ca, athareau@mun.ca. L’article doit être inédit et respecter scrupuleusement le protocole de rédaction proposé ci-après. Les articles sont soumis à une évaluation par les pairs.

PROTOCOLE DE REDACTION

Le texte

Pour le corps du texte, veuillez utiliser

• la police Times New Roman, 12 points,

• à double interligne (sauf les titres et sous-titres de plus d’une ligne, et les longues citations qui sont en interligne simple),

• sans interligne entre les paragraphes, à moins de vouloir indiquer une rupture.

• On numérote les pages du texte en haut à droite, et de façon continue.

• Les accents sur les majuscules sont de rigueur (y compris sur la lettre « À » en début de phrase),

• Les mots étrangers sont en italiques.

Les titres

Au début des articles, au centre de la page, on indique

• le titre en gras et en majuscule,

• le nom de l’auteur en majuscule et l’université en minuscules,

Exemple :

LES ÉDITIONS ÉDOUARD GARAND OU QUAND LE PATRIOTISME REVÊT LES CODES DE LA MODERNITÉ (1923-1933)

MARIE-HÉLÈNE GRIVEL

Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines

• le sous-titre dans un article est en majuscules et centré

Les citations

Les citations de trois lignes et moins sont intégrées au texte, entre guillemets français « ». Quand il y un extrait de texte cité à l’intérieur d'une citation, on utilise les guillemets anglais “ ”.

Les citations de plus de trois lignes sont placées

• en retrait de la marge de gauche,

• sans guillemets ouvrants ou fermants,

• à simple interligne.

Les citations doivent être exactes. On respecte toujours l’orthographe de l’original, même si elle est fautive (dans ce cas on ajoute [sic] après l’erreur).

Les mots en italique dans les ouvrages cités sont accompagnés par [sic] à moins que ce soit vous qui ayez mis ces mots en italiques. Dans ce cas, ajoutez [je souligne].

Tout autre modification, coupure ou intervention de l’auteur est indiquée par [...].

Les citations en langues étrangères, y compris l'anglais et le latin, doivent être accompagnées d'une traduction placée dans une note en bas de page.

Si l'auteur de l’article traduit, on place la mention suivante : « Je traduis ».

Si la citation ne compte que quelques mots, la traduction peut être placée à sa suite dans le texte entre parenthèses

Si seulement une partie de la phrase d'un auteur est citée, le point se place à l'extérieur des guillemets français.

Si toute la phrase est citée, le point se place alors à l'intérieur des guillemets.

Toute citation doit être suivie d'un appel de note qui renvoie à sa référence exacte. L'appel de note se place avant toute ponctuation et à l'intérieur des guillemets. Exemple : Les pommes « sont vertes1 ».

Les notes sont numérotées de façon continue à l’intérieur d’un même article.

Note de bas de page

Les titres des livres, des revues et des journaux qui sont mentionnés dans l'article doivent être en italique.

Les titres d'articles, de poèmes, de nouvelles et de chapitres doivent être placés entre guillemets français « ».

Mettre la majuscule au premier mot d’un titre Le temps perdu, sauf si le titre est composé de deux noms unis par « et » : Paroles et Images

Pour les titres en anglais, cependant, la règle des majuscules qui prévaut dans cette langue sera respectée.

Pour les noms de revues ou de journaux, on suit la graphie de la raison sociale (ex. : Le Devoir, Voix et Images).

On utilise les sigles suivants pour les notes en bas de page :

- la mention Ibid. renvoie à la fois au nom de l'auteur et au titre de l'ouvrage cités dans la note précédente;

- la mention op. cit. renvoie au titre de l'ouvrage cité antérieurement.

- la mention Loc. cit. renvoie à la fois au nom de l'auteur, au titre de l'ouvrage et à la page cités dans une note précédente;

- Pour un site web : Auteur du texte, titre du texte, en ligne : adresse Web. On n’ajoute pas : (page consultée le x).

Exemple :

1           Gabrielle Roy, Fragiles lumières de la terre, Montréal, Stanké, 1982, p. 40.

2           Ibid., p. 51.

3           Maurice Constantin-Weyer, Un homme se penche sur son passé, Paris, Rieder, 1928, p. 12.

4           Roy, op. cit., p. 80.

5           Loc. cit.

6           Université Sainte-Anne, Évangéline. Drame musical, en ligne : http://www3.ns.sympatico.ca/evangeline1

Si un ouvrage est cité à plusieurs reprises dans l'article, les références seront placées directement dans le texte, entre parenthèses, à l'aide d'un sigle.

Exemple, pour Prochain épisode :

« Il faut suivre la loi » (, 4).

Il faut donc, dès la première occurrence, faire suivre la référence complète de la mention suivante : « Désormais, les références à cet ouvrage seront indiquées par le sigle X, suivi du folio, et placées entre parenthèses dans le texte. »

Pour un ouvrage, s’il s’agit d’une nouvelle édition, indiquer la date de la première édition entre crochets droits après la date de l’édition utilisée. Par exemple : 1992 [1848].

Pour un ouvrage ou un article de langue étrangère, inscrivez les dates en français (janvier 2006 et non January 2006).

Normalisez la bibliographie en tenant compte des exemples suivants :

Un livre à un auteur :

Gabrielle Roy, Fragiles lumières de la terre, Montréal, Stanké, 1982, p. 40.

Un livre à plus de trois auteurs :

Kurt Weitzmann et al.,The Icon, New York, Knopf, 1982, p. 419

Un ouvrage publié dans une collection :

Lucie Hotte, « Romans de ville, romans des champs : la configuration spatiale chez France Daigle, Simone Chaput et Daniel Poliquin », Anne-Yvonne Julien (dir.), avec la coll. d’André Magord, Littératures québécoises et acadiennes contemporaines. Au prisme de la ville, Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Plurial », 2014, p. 45.

Articles de périodique :

Louise Dechêne, « La croissance de Montréal au XVIIIe siècle », Revue d’histoire de l’Amérique française, vol. 27, no 2, septembre 1973, p. 163.

Article de journal :

Normand Baillargeon, « Patrice Desbiens. La tendresse comme seule adresse : le poète franco-ontarien a surmonté la misère de l’instabilité identitaire », Le Devoir, 11 mai 1998, p. B1.

Référence à un site Internet :

Nathanaël Gobenceaux, « Quelques éclaircissements sur la relation de Michel Butor à la géographie. Entretien avec Michel Butor », Cybergeo, en ligne : http://cybergeo.revues.org/9952

Autres remarques

• Laisser un espace (jamais deux) avant les sigles suivants ; : ? !

• Laisser un espace après et avant : « », et /

• Remplacer les longs tirets -- par — : alt + majuscules + chiffre 0.

On place un espace régulier avant et après les tirets (—) au milieu d’une phrase.

• Les nombres s’écrivent en lettres de un à neuf inclus, et en chiffres à partir de 10.

• Écrire 19e et non XIXe siècle ou dix-neuvième (sauf si l’auteur l’écrit ainsi dans son titre).

• Éviter de clore par le sous-titre « Conclusion » dans les articles d'un ouvrage collectif. Cela peut porter à confusion.

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Fields of research

Literature and cultural studies, Literature and media studies
Der Andere

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Date of publication: 17.02.2020
Last edited: 17.02.2020